Qu’est-ce qui va rendre la Gen Z heureuse au travail ?

iStock_000028257548Large_HelloFin 2016, Happyformance a demandé à un de ses stagiaires, Antoine, d’analyser ce qui pourrait rendre les jeunes âgés de 18 à 28 ans heureux au travail. L’enquête en ligne, diffusée sur les média sociaux a permis de récoltés 613 questionnaires dont 587 ont été validés. Les résultats allaient remettre en question nos quasi-certitudes sur les Jeunes Générations au travail. 

Après avoir lu énormément de littérature et de témoignages de et sur la Génération Y, ce qu’ils sont ou ne sont pas ou ne veulent pas être… ce que Emmanuelle Duez du Projet Bozon résume très bien en tant que porte-parole de sa génération, Happyformance a voulu questionner les futurs travailleurs, la Gen Z et les “vieux” Gen Y à travers son angle favori : celui du Bonheur au Travail et de la Performance. Qu’est-ce qui les fait courir ? Qu’est-ce qui les rendra heureux au travail  ? Voici en illustration quelques pistes de réponses.

Happyformance 2017 Happy Gen Z

Qu’en retenir ? Du fun et du sens. 

Ce que veulent les Y et les Z est relativement similaire malgré quelques différences. Pas de choc des cultures en perspective. Ils veulent tous des relations de qualité avec leurs collègues. Ils veulent tous un travail qui fait du sens. Ils veulent bosser en équipe pour un projet qui est porteur de sens. Et si les Y veulent un job qui leur permettent de rendre utiles leurs compétences, les Z en sont à imaginer un job qui soit varié. Rien de “boring”, que du sens et de la variété. Pour pour un sur 2 d’entre eux, leur métier sera une part importante de leur identité. Pour un sur deux, seulement et c’est là probablement une différence marquante avec les générations plus âgées. Car dans la vie de la Gen Z, le travail est loin de faire tout.

De la reconnaissance, souvent !

Ils veulent également de la reconnaissance mais pas de n’importe qui : d’abord de leur boss puis de leur client pour la génération Y.  Et d’abord de leurs clients puis de leur boss pour la Z. L’écart de près de 25 points dans l’importance de la reconnaissance est aussi un véritable fossé entre les 2 générations. Nous analysons cela comme un véritable cri de détresse de la Gen Y qui manque aujourd’hui cruellement de reconnaissance dans l’entreprise. Ils reçoivent en moyenne a peine la moitié de la reconnaissance qu’il souhaiteraient avoir dans une situation idéale. Pire ! 10% des jeunes travailleurs interrogés dit aujourd’hui ne jamais recevoir de feedback. La GenZ ne l’imagine même pas. Du feedback ils en veulent, souvent et au moment adéquat ou de façon organisée… et par les personnes les plus à même à juger de leur qualité : les clients.

Un équilibre de vie, un vrai !

Autre fait marquant : l’équilibre de vie auquel les Gen Y et Z prétendent. Et les plus jeunes sont encore plus catégoriques : je suis au boulot pour bosser mais j’ai une vie après le boulot. Pas de mix entre les 2 ou de façon exceptionnelle. Est-ce là l’innocence de la jeunesse qui ne doit pas encore jongler avec crèches / école / docteurs / courses / leçon de piano des gamins ? Peut-être. C’est peut-être aussi un refus massif de la vie de leurs parents, absorbés dans de multiples vies, surfant entre mail et nounou, sans prendre le temps de vivre. Espérons seulement qu’ils arrivent à distiller leur sagesse dans nos organisations avant de se faire manger tout crus par le système.

Maître de ma vie et de mon développement.

Les jeunes générations sont en demande de responsabilités, d’autonomie et seulement ensuite de moyens pour mesurer leur performance, de possibilité d’accroître leur employabilité. Ils ne sont pas là pour vivre une longue carrière au sein de nos organisations. Ils sont là pour donner le meilleur d’eux, en tribu, dans un cadre qu’ils définissent. Et le cadre devra s’adapter en terme de flexibilité horaire, de lieux et d’outils.

Seul l’avenir nous dira…

Oui, seul l’avenir nous dira si cette Génération Z a les moyens de ses ambitions en terme de Bonheur au Travail. Mais au regard de cette guerre des talents ou plutôt cette guerre de compétences-clés (résoudre des problèmes complexes, pensée critique, créativité, se coordonner avec les autres, …) à laquelle nous faisons déjà face aujourd’hui, il y a fort à parier que la Génération Z aura beaucoup à nous apporter et à nous apprendre. Et un peu d’ouverture et d’humilité ne nous fera sans doute pas de tort. Accueillons-les avec bienveillance et soif d’apprendre de leurs schémas de fonctionnement. Transmettons-leur nos savoirs et expérience. Ensemble, nous devrions pouvoir construire un monde du travail plus heureux et une performance plus pérenne…

 

 

 

 

 

 

 

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